Récemment mis en lumière notamment suite à la crise sanitaire, la phobie scolaire reste difficile à quantifier, car l'Éducation nationale ne mesure que le taux d'absentéisme sans forcément s'arrêter sur ses raisons. Souvent confondu à tort avec l'école buissonnière, le « refus scolaire anxieux » (RSA), selon le terme médical, concernerait entre 1 et 5 % des élèves allant de la maternelle au lycée, dans de nombreux pays.
Un phénomène qui demeure difficile à quantifier en France, car il reste mal caractérisé par manque d'indicateurs précis. Des chercheurs de l'INSERM ont lancé une étude sur le sujet pour pallier ces lacunes. S'ils ont identifié cinq profils distincts d'enfants en souffrance, la conclusion majeure de leurs travaux est que chaque cas a ses spécificités.